15/12/2017 - Le plan d'épargne en actions

 Une fiscalité plus stricte en 2018

La Bourse ayant connu une année très positive, les épargnants s’intéressent de plus en plus aux investissements en actions, les perspectives de croissance économiques étant également bonnes. Pour tous ceux qui souhaitent franchir le pas en se tournant vers les actions, il semblerait qu’il soit judicieux de se dépêcher d’ouvrir un Plan d’épargne en actions (PEA), avant la fin de l’année 2017. En effet, la fiscalité de celui-ci va changer dès le 1er janvier 2018, mais hélas non en faveur des épargnants. 

Des changements sont donc prévus, dont le plus important est que désormais les nouveaux PEA ouverts ne seront plus soumis aux taux de prélèvements sociaux, mais à la CSG-CRDS en vigueur. Cela signifie en fait, que la fiscalité va s’alourdir. Concrètement jusqu’à présent, c’est lors du retrait des fonds, que le titulaire d’un PEA devait régler un prélèvement fixe  sur les gains perçus, lorsque celui-ci avait plus de 5 ans d’ancienneté. Ce prélèvement correspondait au taux de la CSG-CRDS lors de leur concrétisation, qui était encore de 12,1% en 2009, puis 12,3% en 2011 et enfin 15,5% en 2017.

Or à partir du 1er janvier 2018, ce sont les taux en vigueur au moment du retrait des fonds, qui fixeront les prélèvements sociaux sur les gains des PEA. Personne ne connait le taux de ces prélèvements aujourd’hui, mais il n’y a aucun doute qu’ils continueront certainement à augmenter, comme ce fut le cas ces dernières années. Voilà donc tout l’intérêt de souscrire à un PEA avant le 31 décembre 2017, car les anciens vont pouvoir conserver le taux historique sur l’ensemble des gains réalisés jusqu’à la fin de l’année 2017. Autre avantage : ouverts avant la fin de l’année, les PEA pourront également  bénéficier du taux historique encore sur une période de 5 années, c'est-à-dire jusqu’en 2022. 

Retirer les bénéfices avant la fin de l’année

Tous les détenteurs actuels d’un Plan épargne en actions devront faire face à cette hausse des prélèvements sociaux. Du coup, il serait préférable qu’ils retirent leurs bénéfices avant la fin de l’année. La taxation passera ainsi de 15,5% actuellement à 17,2% dès le 1er janvier 2018. Si l’on calcule ce changement sur un gain de 5.000 euros, le prélèvement des taxes sociales sera encore de 775 euros cette année, contre 860 euros l’année prochaine, une différence importante finalement. Retirer les gains perçus avant le 31 décembre et ensuite les laisser en repos jusqu’au prochain retrait est une bonne manière de « geler » l’impôt, du moins pour un certain temps.

Il existe ainsi de nombreux produits d’investissement pour les épargnants soucieux de faire fructifier leur argent. Ceux-ci sont accessibles aux particuliers, mais encore faut-il que les finances personnelles puissent suivre. Un budget mensuel trop rogné par des crédits peut causer un manque dans le portefeuille du foyer, en augmentant les charges.  Pour faire baisser* le montant des mensualités, pourquoi pas n’en rembourser qu’une seule ? Cela est possible grâce au regroupement de prêts, un montage financier qui permet de réunir tous les prêts en cours. Un seul crédit vient alors couvrir le remboursement, avec un taux allégé et une durée plus longue, ce qui aura pour effet d’augmenter son cout total. 



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