La conjoncture mondiale semble amorcer une étape favorable. L’élection de Donald Trump aux Etats Unis, accompagnée de ses promesses d’un avenir économique meilleur, tout comme l’avancée des économies émergentes, sont bénéfiques à l’activité de la zone euro. Ainsi l’Insee table sur une croissance française en progression de 0,5% du PIB (produit intérieur brut) au deuxième trimestre 2017. Ceci représentera alors un bond en avant de 0,2% par rapport au premier trimestre, dont la hausse du PBI devrait atteindre les 0,3%. L’institut national prévient cependant que ce sont plutôt les entreprises qui vont tirer profit de la situation, tandis que pour les ménages, la donne est moins rose. En effet, ceux-ci vont plutôt voir leur pouvoir d’achat rogné, à cause du retour de l’inflation. Les prix à la consommation tout comme la hausse du prix du baril du pétrole vont les obliger à réduire leur consommation.
Celles-ci révèlent que l’inflation est en hausse de +1,2% sur un an au mois de février dernier, alors qu’elle n’était qu’à +0,2% d’augmentation en été 2016. Elle est surtout la conséquence de la remontée des prix du pétrole et des taxes sur les produits pétroliers. Les prévisions de l’Insee se maintiennent, avec +1,1% prévue pour le mois de juin 2017. Les salaires ne devraient pas augmenter pour autant, sauf dans les branches marchandes où l’on note une hausse de +09% au premier trimestre 2017. Le pouvoir d’achat des ménages, qui avait pourtant augmenté de +1,9% en 2016 va donc le faire à nouveau baisser à 0,7%.
C’est donc plutôt un mauvais constat pour les ménages, qui avaient repris confiance en l’économie. Si plus est le budget pèse sous le poids de plusieurs crédits, une opération financière de regroupement est une opportunité pour faire baisser* la charge de remboursement grâce à une mensualité allégée*. Du coup, la durée de ce nouvel emprunt augmente, tout comme le cout, mais son taux est renégocié à la baisse.
