02/11/2017 - Immobilier : l’achat en viager ne séduit plus les Français

 Un dispositif en perte de vitesse

Selon un récent sondage réalisé à l’occasion du Salon de l’Immobilier par Guy Hoquet et Yougouv, 72% des Français n’envisagent pas d’acquérir un bien immobilier par le biais d’un viager. Principale raison invoquée : l’argument moral. En effet, le viager est un mode de vente qui consiste à acheter un logement à une personne qui en conservera l’usufruit jusqu’à la fin de sa vie. Pour pouvoir y habiter ou le mettre en location, le nouvel acquéreur doit donc attendre le décès de l’habitant, ce qui pose un problème de conscience à de nombreux particuliers. Autre frein pour 42% des personnes sondées: le risque financier que représente cette transaction. Les nouveaux propriétaires ne peuvent pas emménager tout de suite ce qui veut dire qu’ils devront louer ou acheter  un autre bien  immobilier tout en remboursant le prêt de leur achat en viager. D’autre part, si le propriétaire vit plus longtemps que l’espérance de vie moyenne, l’acheteur risque de faire une mauvaise affaire. En 2016, sur 850.000 transactions réalisées dans l’immobilier dans l’ancien, seul 1% d’entre elles a été effectué sur le mode du viager ce qui représente seulement 8.000 ventes.

Le viager, un investissement sur une durée aléatoire

Si le viager est jugé moralement discutable, il n’en reste pas moins qu’il représente un investissement intéressant sur le long terme à la fois pour le vendeur et pour l’acheteur. L’avantage du viager pour une personne souhaitant vendre son logement ? Celui-ci peut continuer d’y habiter tout en percevant une rente. Une bonne solution pour compléter ses revenus notamment pour une personne retraitée. Pour ce qui est du futur acquéreur, ce dispositif est un bon placement malgré sa durée aléatoire. Appelé débirentier, l’acheteur verse ainsi mensuellement une somme définie au crédirentier (le vendeur) qui est calculée en fonction de la valeur du bien et de l’âge du propriétaire grâce à des tables de mortalité. Dans le cas où le propriétaire décède après la période envisagée, l’acheteur devra continuer à lui verser une rente, ce qui au final reviendra à payer un montant  supérieur à celui envisagé. En revanche, s’il vit moins longtemps, l’acheteur paiera moins que la valeur réelle de l’appartement ou de la maison. Au moment de la vente, le propriétaire peut demander le versement d’un bouquet qui correspond généralement à 20% 30% de la valeur globale du bien. L’achat d’un bien en viager est une vente qui nécessite le recours à un notaire pour acter et valider la transaction.

Avant de songer à acquérir un logement, il est primordial de s’assurer que le budget du ménage n’en sera pas affecté. Une situation de déséquilibre financier qui peut vite arriver lorsque l’on est titulaire de plusieurs crédits en même temps. Pour y remédier, il est possible de se tourner vers un regroupement de prêts. Ce montage financier permet de réunir tous les crédits déjà en cours en contractant un nouvel emprunt unique qui bénéficiera immédiatement d’un taux préférentiel. Rééchelonnées sur une durée plus longue, les mensualités de remboursement de ce nouveau crédit seront réduites*. Ce nouvel emprunt représentera un coût plus important au total. 



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