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Le crédit et la prise de risque

Les établissements de crédits sont souvent accusés à tort ou à raison de créer des situations de surendettement en accordant sans discernement un trop grand nombre de crédits ou en accordant des crédits d’un montant trop important à un certain nombre de consommateurs… Pour en savoir plus sur la prise de risque…

Rappelons tout d’abord que la vente d’un crédit n’est pas une vente comme les autres, puisqu’elle ne se limite pas à l’octroi et qu’on ne peut considérer l’opération aboutie que lorsque le crédit est intégralement remboursé.

Cette vente est également spécifique parce qu’il n’existe pas de droit au crédit, c’est pourquoi un établissement de crédit peut vous refuser l’octroi de celui que vous souhaitez. La prise de risque est l’élément principal de la décision d’octroi ou non d’un crédit. En effet, d’un côté un établissement de crédit qui prend beaucoup de risques va se retrouver avec un grand nombre d’impayés ce qui aura des conséquences sur les résultats de l’entreprise et donc à terme sur les offres et sa compétitivité.

De l’autre côté, un établissement de crédits qui pratique une politique trop fileuse d’octroi des crédits, perd des clients c’est-à-dire une perte des parts de marché. La prise de risque nécessite donc un juste dosage entre le « trop » et le pas « assez ».

Dans tous les cas, la consultation du FICP (Fichier National des incidents de remboursement de crédits aux particuliers) est la 1ère étape du processus d’octroi d’un crédit réalisé par les établissements prêteurs. Chaque établissement peut ensuite consulter son fichier commercial interne ou celui de ses filiales.

Ensuite l’analyse de la capacité de remboursement s’appuie sur la bonne foi du client qui s’engage à donner des informations exactes et l’application de règles budgétaires et de méthodes de scoring permettant enfin de pouvoir déterminer si l’octroi est possible ou non.

La technique du scoring permet à un établissement financier d’apprécier un client à partir d’un ensemble de caractéristiques, le résultat exprimé par une note classe le client en fonction de la probabilité de défaillance dans ses remboursements.

Dans le cadre des solutions financières proposées par les intermédiaires en opérations de banque : l’octroi d’un crédit de substitution répond aux mêmes règles. Ce n’est pas l’intermédiaire qui prend la décision, l’octroi est géré uniquement par les établissements prêteurs. Le rôle de l’IOB est cependant de présenter des dossiers bien préparés qui doivent inciter les établissements prêteurs à prendre le risque.